jeudi 30 avril 2015

La trilogie Alera ~ Cayla Kluver


 

Auteur : Cayle Kluver.
Éditions : Le Masque.
Genre : Adolscence, Fantastique, Romance.
Année de sortie : 2011 - 2012 - 2013.
Nombre de pages : 454 - 479 - 439

Synopsis du tome 1 : À la perspective d’épouser l’homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume d’Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu’on lui impose un destin dont elle ne veut pas.

Lorsque Narian, séduisant et mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux désirs d’Alera menacent alors de détruire le royaume.

La découverte du secret de Narian va plonger Alera dans un monde terrifiant de complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Alera, désemparée, ne sait plus que croire, ni à qui elle peut encore faire confiance.


Mon avis : J’avais très peu entendu parler de ce livre, et le résumé du premier tome me branchait plutôt pas mal. Résultat : au final, je les ai tous lus !

Cette trilogie met en scène Alera, une jeune princesse qui se voit contrainte de choisir entre le cœur et la raison. Son père, le roi, voudrait qu’elle épouse Steldor, un jeune homme prometteur, fils du dirigeant de l’armée du royaume, mais elle va faire la rencontre de Narian, aussi beau qu’intelligent, mais cependant originaire du royaume de Cokiri, le royaume ennemi.

Je dois tout d’abord préciser d’entrée de jeu que l’héroïne principale est tout bonnement insupportable. Voilà, c’est dit. Elle est irréfléchie, égoïste, presque inutile à l’histoire, et je vais m’arrêter là, car la liste est bien trop longue.

J’en suis même venue à me demander ce que les personnages lui trouvaient, comme Narian par exemple, et l’auteure la louait pour des qualités qui, pour moi, n’étaient absolument pas présentes. Alera n’assumait pas la plupart de ses actes, et elle se retrouvait parfois dans des situations plus qu’irritante pour moi, la lectrice. J’avais envie de la gifler en permanence, car ses actes n’étaient quasiment jamais bien justifiés, et étaient d’une sottise grotesque. Elle est décrite comme ayant un fort caractère, ce que je n’ai absolument pas compris, vu qu’il n’y avait aucune trace de ce trait de personnalité dans cette œuvre. Les seules rares fois où je l’ai vu tenir tête à une personne, elle regrettait ensuite terriblement son acte, ce qui en devient vraiment très agaçant.

Je vais passer à d’autres personnages, car je ne souhaite pas m’appesantir sur l’héroïne principale, que, comme vous l’aurez compris, j’ai détesté. Heureusement que dans une trilogie, on rencontre beaucoup de personnages, car sinon, je n’aurais absolument pas continué cette saga.


« Nos cœurs ne sont pas toujours les meilleurs conseillers et il ne faut pas toujours compter sur eux. »


On fait aussi la rencontre de Narian, donc, qui est assez mystérieux dès le départ, et dégage une aura de puissance inexplicable. On veut tout de suite en savoir plus, et découvrir qui il est, ce qu’il est venu faire à Hythanica, et on le découvre au fur et à mesure, en même temps qu’Alera. C’est un personnage passionnant, dont j’ai beaucoup aimé le caractère assez sombre, au final.

On découvre aussi Steldor, l’homme auquel elle est promise par son père et, au début, il est clairement détestable. On a envie de rentrer dans le livre pour lui faire la morale, et lui ouvrir les yeux, et petit à petit, grâce à l’amour, il se transforme pour au final devenir un vaillant soldat, loyal et très attachant, alors qu’au début, il était colérique, narcissique et égocentrique.  Sur ce coup-là, Cayla Kluver a vraiment fait fort, car la transformation est vraiment très surprenante. Steldor est l’un des personnages que j’ai préférés, avec son père Cannan.

Cannan est tout simplement le soldat parfait, et se révèle être aussi un père et un conseiller exemplaire. On a l’impression que, d’un claquement de doigts, il peut tout régler, et qu’il va tout arranger. Au début, on le voit comme un homme autoritaire et sévère, mais sous cette carapace se cache un homme sensible et juste.

La sœur d’Alera est un personnage très rafraichissant dans l’histoire, elle est gaie et toujours très vive. Cependant, je trouve qu’elle se rangeait un peu trop facilement de l’avis de ses parents, ce qui s’avère parfois un peu décevant.

Les royaumes qui nous sont décrits sont très réalistes, et on se voit très bien dedans, ce qui rend l’histoire d’autant plus palpitante. On est complètement immergé dans leur monde, leurs coutumes, et c’était un réel plaisir à lire. La trilogie en elle-même est riche en émotions, et tous les personnages excepté l’héroïne apportent tous leur petite touche de singularité à la saga, donnant ainsi un petit mélange très sympathique. 

Inès.

adda9
Une héroïne détestable mais une saga formidable avec des personnages secondaires qui rendent cette trilogie mémorable. 

mercredi 22 avril 2015

Le pays des contes, tome 1 : Le sortilège perdu ~ Chris Colfer



Auteur : Chris Colfer
Éditions : Michel Lafon
Genre : Fantastique, Jeunesse
Année de sortie : 2013

Nombre de pages :  414


Synopsis : Il était une fois, dans une ville parfaitement ordinaire, des jumeaux prénommés Alex et Conner… Le jour où leur grand-mère leur offre un livre ancien, Le Pays des contes, leur vie plutôt morose change du tout au tout. Et pour cause ! Ce grimoire se révèle magique et les transporte dans un univers où les contes sont devenus réalité. Sauf que ce monde est beaucoup moins merveilleux que celui des belles histoires qu’ils ont lues. Boucle d’Or est une criminelle recherchée, Blanche Neige dissimule un lourd secret, et le Petit Chaperon Rouge n’a même plus peur du loup. Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n’ont qu’un seul moyen : rassembler huit objets magiques comme la pantoufle de Cendrillon ou encore des cheveux de Raiponce, tout en tentant d’éviter les foudres de la Méchante Reine. Car cette dernière semble avoir un plan machiavélique qui pourrait bien piéger les jumeaux dans cette étrange contrée. À tout jamais.


Mon avis : Je voulais commencer cette saga depuis presque un an déjà, et je n’attendais que l’occasion de lire le premier tome. Avant tout, je voulais découvrir la plume de Chris Colfer, acteur dans la série Glee, et moi qui suis une grande addicte des contes, je ne pouvais qu’adhérer. Je dois dire que ce livre m’a assez surprise, et était tout à fait contraire à ce à quoi je m’attendais.

Tout d’abord, la plume de Chris Colfer m’a vraiment étonnée, de par sa légèreté et sa douceur. Il y a de l’action, certes, mais tout est aéré, simple à lire, et donc très agréable. Je n’ai trouvé aucune lourdeur au texte, et la seule chose que je pourrais reprocher à l’auteur, c’est que les choses s’enchaînaient et allaient trop vite.

Les personnages que l’on va suivre sont Alex et Conner, deux jumeaux qui ne se ressemblent absolument pas, donnant un peu plus de charme à l’histoire.

Alex est assez renfermée, sérieuse, possède peu d’amis et est première de la classe, tandis que son frère, Conner, est très extraverti, taquin, et cancre.

Je me suis attachée aux deux personnages, appréciant autant leurs qualités que leurs défauts, et admirant leur courage, face aux épreuves auxquelles ils ont dû faire face.

Lorsqu’ils tombent dans le pays des Contes, on s’attendrait plutôt à ce que ce soit Conner qui soit le plus enthousiaste et le plus bagarreur, mais non, contre toute attente, c’est Alex qui est le plus heureuse de leur situation, et les rôles s’inversent un peu, entre le frère et la sœur. C’est Conner qui va essayer de ramener sa sœur à la raison, en lui disant que le monde dans lequel ils sont tombés est dangereux, malgré toutes les merveilles qu’il recèle, et c’est Alex qui va réfuter tous ses arguments. Petit à petit, les jumeaux gagnent en maturité, et on voit nettement leur évolution, au fil du livre.


« - L'un de vous aimerait des mouches avec son thé ? demanda-t-il en prenant un autre bocal plein d'insectes morts.

- Non merci, dit Conner. J'essaie d'arrêter. »


Ils ont tous les deux une histoire qui s’avère en fait étroitement liée au pays des Contes, et Alex est la première à en être persuadée. Ses connaissances en matière de contes vont s’avérer fort utiles, de même que le petit côté téméraire de Conner va l’être, pour certaines situations. Les deux jouent un rôle important, et quelques indices semés ça et là nous aident à aboutir un dénouement très logique, bien que surprenant pour certains éléments.

Les personnages secondaires avaient tous une histoire très intéressante, et Chris Colfer a vraiment su faire un mélange explosif entre la magie et les émotions.
Inès.

adda9
Un histoire qui m'a charmée, me transportant dans un univers magique, léger et merveilleux. 

samedi 11 avril 2015

Le pays des contes, tome 2 : Le retour de l'enchanteresse.

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Couverture Le pays des contes, tome 2 : Le Retour de l'Enchanteresse
Auteur : Chris Colfer.
Éditions : Michel Lafon.
Genre : Jeunesse, Fantastique.
Année de sortie : 2014.
Nombre de pages : 472.

Résumé : Le Pays des contes n’est plus l’endroit enchanté qu’Alex et Conner ont visité il y a un an. Le monde féerique vit désormais dans la peur : l’Enchanteresse maléfique est de retour ! Lorsque ses mauvais sorts atteignent la Terre et que leur mère est enlevée, les jumeaux doivent retourner au Pays des contes. 
Aidés du Petit Chaperon rouge, des bandits Jack et Boucle d’or ainsi que du prince Grenouille, ils se lancent à la recherche de la seule arme capable de vaincre la terrible magicienne. Mais cette arme pourrait bien se trouver chez les ennemis les plus redoutés des royaumes, de la sorcière des Mers à la belle-mère de Cendrillon, en passant par la Reine des neiges…

Mon avis : J’avais lu il y a quelques mois le premier tome de la saga Le pays des contes et j’avais beaucoup apprécié ! Ça faisait longtemps que le tome suivant traînait dans ma pal, alors récemment je me suis finalement décidée à le sortir et c’est une décision que je ne regrette pas du tout !

Étant donné que ça faisait quelques mois que j’avais lu le tome précédent, mes souvenirs quant à l’histoire et aux personnages étaient un peu flous, mais ils me sont vite revenus au fur et à mesure de l’histoire. Celle-ci, d’ailleurs, était très différente du premier tome.

L’émerveillement et la joie de découvrir un nouveau monde sont des émotions absentes chez les personnages étant donné qu’ils ont déjà eu l’occasion d’explorer ce-dit nouveau monde. C’est un peu dommage (mais tout à fait normal néanmoins) car ça ajoutait vraiment un petit plus dans le premier tome !

Dans ce livre : même univers, mêmes personnages, mais avec une intrigue complètement différente et beaucoup plus sombre. En effet, l’Enchanteresse Maléfique est de retour et compte prendre le pouvoir du pays des contes, mais si seulement elle comptait s’arrêter là…

Alex et Conner ont bien évolué depuis la première fois qu’on les a découverts ! Ils sont bien loin de ces enfants aux yeux émerveillés de jadis. Alex est toujours la même fille (mais qui a beaucoup mûri !) en quête d’aventure mais avec l’obsession de pouvoir retourner dans le Pays des contes. Elle m’a beaucoup surprise tout au fil du livre, prenant des décisions très courageuses et en se frottant au danger plus d’une fois… Conner, lui, ne nourrit pas les mêmes ambitions que sa sœur ; il ne cherche pas à tout prix à retourner dans le pays enchanté (bien qu’il en ait envie tout de même) mais se concentre sur sa vie dans le monde réel et s’est découvert un réel talent pour l’écriture et la narration des histoires. (honnêtement, ça m’a un peu étonnée au début, mais en y réfléchissant bien, ce n’est pas si surprenant que ça)

L’intrigue est plus recherchée que dans le premier tome, les enjeux et la gravité de leur quête sont d’une toute autre importance, mais la plume de l’auteur reste la même ; légère et agréable sans être lourd malgré le concentré d’actions.

Les personnages secondaires qui vont accompagner les jumeaux dans leur quête du Sceptre Splendide apportaient vraiment un plus à l’histoire en passant par l’humour aux histoires de cœur.  

Ce second tome est également plus profond que le premier. Pour un livre assez jeunesse, beaucoup de thèmes et réflexions sont abordés par les héros comme l’amour, le sentiment d’abandon, quelle est sa véritable maison ; l’endroit auquel on appartient.

Le final était vraiment bien ficelé, « très magique » aussi ! La décision finale d’Alex m’a un peu surprise bien qu’on puisse la comprendre en tant que lecteur et se rendre compte du poids de ce qu’elle a dû décider seule, et que finalement, elle a pris la bonne.

adda9
Un second tome assez différent du premier, mais toujours aussi accrocheur !

- Andréa.

mercredi 8 avril 2015

The book of Ivy, tome1 ~ Amy Engel



Auteure : Amy Engel
Éditions : Lumen
Genre : Dystopie, Jeunesse
Année de sortie : 2015
Nombre de pages :  342

Synopsis : Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ?


Mon avis : J’avais tellement entendu parler de ce livre que je me suis laissée tenter, et le thème était juste tellement intriguant ! De plus, ce livre me rappelait la saga « La Sélection », qui avait été pour moi un énorme coup, de cœur, et pour cause, c’est maintenant une de mes saga préférée. J’ai longtemps cherché un livre à la hauteur de cette série de livre, et dont le thème était légèrement semblable. Avis aux fans de « La Sélection », foncez pour lire ce livre qui inaugure une trilogie vraiment prometteuse !

On entre dans la vie d’Ivy, une jeune fille destinée à un homme dont elle ignore tout et qu’elle n’aime pas, Bishop. Les deux familles des futurs mariés sont ennemis, et ce depuis que celle de Bishop a battu la famille d’Ivy, dans une lutte pour le pouvoir, afin de diriger l’endroit où les survivants d’une guerre nucléaire mondiale se sont réfugiés, pour y reconstruire leur vie.

Ivy est chargée d’assassiner Bishop, ce qui est sensé être le premier acte de la famille de celle-ci afin d’orchestrer une révolution visant à reconquérir le pouvoir. Depuis toute petite, on lui rabâche sans cesse que la famille de Bishop est mauvaise, et que le système avec lequel elle gouverne – la monarchie – est bien trop sévère. Ivy est donc complètement dévouée à sa famille, mais lorsqu’elle va rencontrer son futur époux, elle va se rendre compte que toutes les idées préconçues qu’elles entretenaient à l’égard de Bishop et ses parents n’étaient pas aussi véridique qu’elle le croyait…

Ivy est une personne très humaine, et qui est très spontanée. Elle ne peut s’empêcher de dire ce qu’elle pense, et a ses propres opinions, qui se révèlent et gagnent en force au fur et à mesure du roman. Elle était très fraîche et son tempérament apportait beaucoup d’intensité à l’histoire.

« Un type qui ne veut pas mentir, marié à une fille qui ne peut pas dire la vérité. S’il existe un dieu, il a un sens de l’humour plutôt tordu ! »


Bishop n’est…absolument pas comme l’attend Ivy. Il est prévenant, patient, calme, posé…le contraire à ce à quoi elle était préparée. C’était d’autant plus prenant, car l’héroïne ne savait jamais à quoi s’attendre. J’ai beaucoup aimé son personnage, qui apporte beaucoup de tendresse à l’histoire.

Cette histoire est tout à fait réaliste, et pourrait très bien arriver un jour, ce qui rend l’histoire d’autant plus palpitante. L’aspect humain est très bien travaillé et vraiment intéressant à découvrir.
Inès.
adda9
Une dystopie palpitante, dont je me languis de découvrir le deuxième tome.

dimanche 5 avril 2015

Kaleb, tome 1.

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Couverture Kaleb, tome 1

Résumé : À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.

Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?


Mon avis : Cela faisait longtemps que j’avais envie de lire ce livre dont j’avais entendu des retours plutôt positifs, et en me rendant au salon du livre il y a quelques semaines, j’en ai profité pour me le procurer et me le faire dédicacer également. Malgré des débuts qui m’ont beaucoup fait doutée, ce fut une lecture très prenante !

L’entrée dans la tête du personnage est un peu brutale, à part les quelques mots du résumé très intriguant, on ne sait pas trop à quoi s’attendre mis à part un personnage assez différent de ce qu’on a l’habitude de lireD’emblée, on semble entrer dans un univers normal : un garçon séducteur, manipulateur, diablement beau. Un peu cliché mais ça va bien au-delà de ce qu’on pourrait voir tous les jours. Quand il pensait vivre une existence normale (les héros pensent toujours ça au départ, n’est-ce pas ?) malgré de nombreux déménagements déroutants, il se découvre des capacités d’empathie qui vont beaucoup le troubler au départ bien qu’il apprendra à les contrôler rapidement. Son empathie se développe très vite au point où il peut arriver à rentrer dans l’esprit de certaines personnes, capter toute sorte d’émotions et se les approprier. Mais doit-il décider de faire avec ce don ou doit-il, au contraire, choisir « le bon côté » ? C’est un peu sur cette question que va reposer une bonne partie du livre jusqu’à qu’il ait choisi « son camp » si on puisse dire.

Pour ma part, sans même lire le livre, je savais que Kaleb allait être le genre de personnage avec lequel j’allais avoir du mal au début, et ensuite j’allais me mettre à beaucoup l’aimer ; je ne me suis pas trompée. Même si la plupart du temps, il me paraissait vraiment sans cœur (et il l’était parfois, quand il laissait son don le dominer), par moment c’était juste un petit garçon paumé et dépassé par tout ce qui était en train de lui arriver. Je dis bien "parfois" bien entendu.

La lecture de ce livre était très agréable, tantôt assez calme et tantôt très intense, le style de l’auteur m’a vraiment accrochée au livre jusqu’aux derniers mots.

Par contre, ce qui était un peu déroutant, c’est le changement de point de vue des personnages mais sans vraiment savoir de quel personnage il s’agissait. Même si au début, j’étais un peu perdue, au fur et à mesure du livre, il devient facile d’identifier qui est qui et c’est alors là que tous les éléments s’assemblent.

Mis à part Kaleb, on découvre d’autres personnages sympathiques (comme Abigail) ou bien d’autres un peu moins gentils comme le colonel Bergson qui est un peu trop dévoué à sa "cause".

L’histoire est aussi très originale, mêlant pouvoirs associés à un mystérieux volcan islandais, je ne m’attendais pas du tout à ça en commençant ma lecture. Mais cet aspect de l’histoire ne m’a fait que l’aimer davantage en plus des personnages, ça change vraiment de ce que j’ai l’habitude de lire !

adda9

Une lecture intense avec des personnages un peu tordus mais très intéressants ;  un très bon premier tome d'une saga qui promet d'être explosive !


- Andréa.