dimanche 31 mai 2015

Chroniques lunaires, tome 1 : Cinder ~ Marissa Meyer



Auteure : Marissa Meyer.
Éditions : Pocket Jeunesse.
Genre : Jeunesse, Romance, Science-Fiction.
Année de sortie : 2013.
Nombre de pages : 412.

Synopsis : A New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l'atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. A seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu'elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.
Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie - son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu'éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n'a aucune chance de s'épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !
Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l’humanité est peut-être entre ses mains

Mon avis : Après tant d'éloges de cette saga, je me devais de la commencer, mais j’avoue que j’avais quelques doutes sur le fait que cette histoire puisse me plaire, car le résumé ne m’attirait pas plus que ça. Le fait que ce soit une réécriture de conte m’a néanmoins convaincu de me laisser tenter, et je me demande pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt.

Au début, on est un peu perdu dans cet univers futuriste et complexe, mais l’auteure amène les choses d’une telle manière que l’on comprend doucement, au fur et à mesure, dans quoi on est embarqué. J’ai beaucoup aimé son imagination et sa façon de voir les choses, qui est très ingénieuse et intéressante. On adhère complètement, et il est impossible de lâcher le livre ; on se replonge avec délice dans les aventures de Cinder !

Cinder est une jeune femme débrouillarde, à qui l’on s’attache facilement, et avec qui on compati : elle ne peut échapper à sa situation familiale, qui est très compliquée. Sa belle-mère la traite comme une esclave, et ne cesse de lui répéter qu’elle est un fardeau, dont elle se débarrasserait volontiers si elle le pouvait. Une de ses belle-sœur la déteste également, mais heureusement que l’autre l’adore, et que c’est réciproque. Elle peut également compter sur son Androïde, Iko, qui est adorable et déjantée.

Le côté cyborg de Cinder est très bien exploité, et il l’aide dans de nombreuses situations dans lesquelles un humain qui n’était pas cyborg aurait échoué ou serait mort.

« Hélas, s'il y avait bien une chose qu'elle avait appris depuis le temps 
qu'elle était dans la mécanique, c'était que certaines tâches ne s'en 
allaient jamais. »

L’ambiance de l’œuvre est tout de suite mystérieuse et auréolée de nombreux secrets. Dès le début, j’ai adoré jouer à la détective en relevant des indices, en devinant qui cachait quoi, et ce qui se tramait dans l’ombre. Il est vrai qu’il est légèrement facile de prévoir certaines choses, mais pour moi, ça n’a rien gâché de ma lecture, au contraire : lorsque l’une de mes suppositions se confirmait, cela entraînait d’autres énigmes à résoudre.

Les personnages secondaires sont très bien travaillés, et j’ai apprécié le prince Kaito, qui va ouvrir des portes à notre héroïne, et l’aider sans le vouloir certaines fois, à comprendre certaines choses.

La reine Levana était vraiment décrite d’une façon qui donne envie de savoir jusqu’où elle peut aller, et l’on veut en savoir plus sur elle et sa personnalité assez sombre.

Inès.

adda9
Un premier tome qui n'est pas un coup de cœur, mais qui s'en approche, avec un univers hors du commun et des personnages très travaillés.

mercredi 20 mai 2015

Prada & Préjugés ~ Mandy Hubbard


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Auteure : Mandy Hubbard.
Éditions : Albin Michel.
Genre : Jeunesse, Romance, Fantastique, Chick-lit.
Année de sortie : 2011.
Nombre de pages : 313.

Synopsis : En voyage scolaire à Londres, Callie, quinze ans, tente une sortie clandestine en boîte de nuit, chaussée de magnifiques escarpins Prada acquis sur un coup de folie. Mais pas facile de garder son équilibre sur des talons vertigineux. Callie trébuche et reçoit un coup sur la tête. À son réveil, elle croit toujours rêver : la voici transportée dans l’Angleterre de 1815, dans la peau d’une cousine américaine éloignée d’une riche famille anglaise… Multipliant les faux-pas sociaux et les anachronismes, Callie doit trouver un moyen de revenir à son époque, tout en mouchant ce jeune comte arrogant et un peu trop beau à son goût !

Mon avis : J’avais déjà lu ce livre il y a de cela environ un an, et j’avais complètement été charmé par cette histoire simple et douce, avec des personnages très charmants. Je l’ai donc relu, et mon avis n’a pas changé. Je pense toujours que, en lisant ce livre, on flotte sur un petit nuage de douceur.

C’est l’histoire de Callie, qui, pour essayer de devenir amie avec les filles les plus populaires de sa classe, va acheter une paire de Prada, dans l’espoir de se faire remarquer. Cependant, elle trébuche et tombe, puis se réveille en 1815 !

Callie était vraiment mignonne, et on voit sa personnalité changer, au fur et à mesure de l’œuvre, grâce à ce qu’elle doit affronter. En 1815, elle n’hésite pas à tenir tête à certaines personnes, ce qui apporte un peu de piquant, et on ne peut que se mettre à sa place en se demandant ce qu’on ferait à sa place. De plus, Callie possédait un sens de l’humour qui rendait certaines situations sérieuses assez comiques, et ses pensées étaient vraiment tordantes.

« Si jamais j'ai l'occasion de voyager à nouveau dans le temps, je trouverais le type qui a inventé le corset et lui et moi, on aura une conversation sérieuse. »

Les personnages gentils et les méchants ne sont pas forcément comme on les croit, et certains cachent des secrets que l’on découvre avec étonnement et amusement.

Alexander (ou Alex pour les intimes), est un duc un peu imbu de lui-même, qui a conscience de sa puissance, et qui a beaucoup d’autorité et de charisme. On est tout de suite charmé par sa personnalité énigmatique et plus on en apprend sur lui, plus sa personnalité devient intéressante.

On est complètement immergé dans l’histoire ainsi que dans l’époque, et on apprend plein de petites choses sur le xixe siècle !


Inès.
adda9
Une petite douceur que je ne me lasserai jamais de relire encore et encore !

vendredi 15 mai 2015

Ma raison de vivre.


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Couverture Breathing, tome 1 : Ma raison de vivre

Auteur : Rebecca Donovan.
Éditions : Pocket Jeunesse.
Genre : Jeunesse, Contemporaine.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 534.

Résumé : Lycéenne parfaite, athlète accomplie aux notes maximales, Emma n’a pourtant qu’une amie, Sara, et ne sort jamais. Personne ne la connaît vraiment.
C’est ce mystère qui attire immédiatement Evan, tout juste arrivé de San Francisco. En quelques jours, il va bouleverser le quotidien bien huilé de la jeune fille, et devenir sa raison de vivre.
Mais il ignore qu’en tentant coûte que coûte d’entrer dans sa vie, il la menace directement. En effet, Emma vit chez son oncle et sa tante qui la maltraitent quotidiennement, parfois jusqu’au sang. Et si elle fait profil bas, c’est avant tout pour que personne ne remarque ses nombreux bleus…
Mon avis : Quand je suis tombée sur ce livre à la librairie, il m’a tout de suite attirée. D’une part par son titre, de l’autre par sa couverture. J’ai ensuite lu le résumé et c’est ce qui m’a convaincu de craquer pour ce superbe roman.
Avant de commencer ma lecture, j’avais beaucoup réfléchi sur ce qui pouvait attendre Emma « tous les soirs quand elle rentre chez elle… » et j’étais parvenu à plusieurs conclusions mais j’étais vraiment loin de l'horrible vérité.

Ma raison de vivre est le premier roman que je lis qui aborde le sujet de la maltraitance : j’avoue que certains passages m’ont un peu choquée. Ce qu’endure l’héroïne chaque jour et sa volonté de ne rien dévoiler pour protéger ses petits cousins m’ont rendue admirative. Elle a une force mentale incroyable et essaie de tenir bon coûte que coûte même s’il y a des moments où la sentait vraiment submergée par tout ce qu’elle endure. C’était vraiment un récit touchant dans lequel on avance avec Emma, chaque coup qu’elle recevait me faisait vraiment frissonner.

C’est le premier livre de Rebecca Donovan et son style m’a vraiment charmée. Ce n’était pas particulier mais ça avait un petit truc en plus vraiment bouleversant.

Je pourrais décrire Emma, le personnage principal comme une personne forte (je me répète), obstinée sur certains sujets, et surtout une personne bien. Le fait qu’elle ne veuille pas informer les autorités ou parler à son entourage de ce qu’elle vit m’a -personnellement- étonnée au début (bien qu’elle ait dit qu’elle ne voulait pas retirer à ses petits cousins leur mère qui les traite bien différemment qu’elle ne traite Emma) et puis au fil du livre, j’ai compris le réel attachement qu’elle avait avec ces enfants et qu’elle ne pouvait leur retirer leur mère.

Ce qui m’ébahissait toujours, c’était la haine de Carol, la tante d’Emma, envers elle. Je veux dire, elle était vraiment méchante et agressive seulement avec Emma mais avec les autres membres de sa famille, où les personnes de son entourage, ce n’était pas du tout la même chose. Et pourtant, je peux vous assurer qu’elle n’avait rien fait pour mériter tout cela.

Mis à part la maltraitance, le sujet de la romance est beaucoup abordé dans ce livre. En effet, dès le début, Emma va rencontrer Evan, un garçon qui va beaucoup lui plaire et ce sera réciproque. Mais elle ne peut pas le faire rentrer dans son univers, dans son cœur parce que sa vie est trop compliquée. Pourtant, ils vont beaucoup se rapprochés et notre héroïne va laisser tomber ses barrières et va commencer à développer ses sentiments. Mais leur histoire n’a pas été sans coup dur et il y a même un moment où j’avais vraiment perdu espoir pour eux…

« L’amour m’a aidée à vivre pleinement, au lieu de simplement survivre. Il a renforcé ma détermination et m’a prouvé que j’étais bien plus forte que ce que j’avais cru. Il m’a permis de panser mes plaies et d’effacer mes cicatrices. Grâce à l’amour, j’ai pris toute mon ampleur ; j’étais grande à l’intérieur. »


Mais tout ce qu’ils ont vécu les a rapprochés et n’a fait que renforcer leur amour et ça c’était vraiment beau. Je pense que je ne m’étais pas rendue compte de l’importance de leur relation jusqu’à que je lise l’épilogue et que je me dise que l’amour l’a vraiment sauvée, et l’a aidée à vivre au lieu de survivre. 

adda9
Un récit beau et émouvant traitant d'un sujet méritant plus d'attention. Une très belle lecture dont j'attends la suite avec impatience !

- Andréa.

mercredi 13 mai 2015

La Sélection, tome 4 : L'Héritière ~ Kiera Cass




Auteure : Kiera Cass.
Éditions : Robert Laffont.
Genre : Jeunesse, Romance, Dystopie.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 413.

Synopsis : Une nouvelle sélection commence. Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection. A dix-huit ans, la Princesse Eadlyn se sent prête à devenir reine. Elle l'est beaucoup moins à trouver un mari, au point que cette idée ne l'a même jamais effleurée. Quand elle consent finalement à ce que ses parents lui organisent une Sélection, Eadlyn voit son quotidien bouleversé par l'arrivée de ses 35 prétendants et la folie médiatique qui l'accompagne. Mais entre les raisons du cœur et la raison d'État, la Princesse va devoir faire des choix, et, au fil des semaines, se prendre à ce jeu dont dépend l'avenir d'Illeá... Le livre IV de la série best-seller international.

Mon avis : Enfin, enfin, il est sorti et je l’ai dévoré ! Je l’attendais depuis un an déjà, et j’étais tellement heureuse quand je l’ai reçu…! J’ai essayé de faire durer le plaisir le plus longtemps, en essayant de lire ce livre en au moins une semaine, mais ce fut un échec cuisant…je n’ai tenu que trois jours…

On se replonge dans l’univers de Kiera Cass, mais cette fois-ci, ce n’est pas America et Maxon qu’on retrouve, mais leur fille, vingt ans plus tard ! Je dois bien avouer qu’au début, quand j’ai su que ma chère America et mon cher Maxon seraient relégués au second rang, j’étais assez triste, mais au final, j’ai littéralement adoré leur fille. Et puis, l’argument qui a su me convaincre était que, pour la première fois, ce ne serait pas une Sélection organisée pour trouver une reine, mais une Sélection pour trouver un roi ! Et la première, en plus, de toute l’histoire d’Illeá !

Eadlyn, comme je l’ai dit plutôt est un personnage que j’ai absolument adoré. Elle a été élevée depuis sa plus tendre enfance dans l’optique de devenir un jour reine, et l’on retrouve bien les traces de cela dans son caractère assez autoritaire et bien trempé. C’est la digne fille de sa mère, et niveau caractère, elle l’a même surpassée ! Eadlyn a une vision assez pessimiste de l’amour, mais en même temps, on ne peut que la comprendre, lorsque l’on lit son raisonnement, et on  en vient même à penser que, dans sa situation, l’amour est en fait assez futile et difficile à trouver. Elle a un de ces sens de la repartie ! Incroyable, je n’avais jamais vu ça et j’étais vraiment épatée par l’auteure ! Par moments, j’étais pliée de rire, en lisant certaines de ses répliques.

« - Pardonnez-moi. Tout cela n’était-il pas un peu trop mis en scène ? a-t-il demandé tandis que nous nous éloignons au petit trot.
- Si. Mais si je leur permets de photographier des instants factices, j'ai droit de leur cacher des instants sincères. »

Je me suis tellement rangée de son côté que ses proches ont commencé à m’énerver, lorsqu’ils ne cessaient de lui répéter que l’amour était essentiel, et qu’elle devait essayer de trouver un époux. Je ne suis absolument pas de leur avis, d’ailleurs, et je pense que l’on peut parfaitement vivre sans quelqu’un dans sa vie, avec seulement l’amour de ses proches et de ses parents, et le fait qu’on ne cesse de rabâcher qu’il serait bon pour elle de trouver un partenaire m’a légèrement irritée, surtout qu’ils laissaient sous-entendre que, sans ça, sa vie serait dépourvue de bonheur…mais ce fut la seule touche négative que j’ai trouvée à ce roman, et elle est trop insignifiante, par rapport à toutes les autres qualités de cette œuvre pour être prise trop à cœur.

Elle a de nombreux frères, et ils ont tous un caractère bien spécifique. Son jumeau, Arhen, était vraiment très sympa à découvrir de bien des facettes, même si sa décision à la fin m’a un peu choquée…mais je n’en dis pas plus !

America et Maxon ne sont pas très présents, mais les rares fois où l’on les mentionne, on sent qu’ils se sont assagis et sont vraiment des adultes. Leur amour est toujours très fort, et c’est très beau de voir ça.

Les personnages qui ont été sélectionnés pour la Sélection sont vraiment attachants pour la plupart,  je pense notamment à Henri, Kile et Erik. On découvre de plus en plus de choses sur eux, au fil de l’œuvre, des choses parfois sérieuses, parfois futiles, qui font pourtant une partie de ce livre.

L’auteure à également abordé des thèmes assez difficiles, et Eadlyn va devoir surmonter un certain nombre d’épreuves, qui vont la faire évoluer tout le long de l’histoire, dont notamment la fin.

La fin est brutale, belle par certains aspects, horrible par d’autres, et pousse notre héroïne à réfléchir sur beaucoup de choses, en très peu de temps. Je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes devant cette conclusion si surprenante et perturbante, qui nous tient en haleine. Je voudrais pouvoir lire le prochain tome tout de suite !


Inès.

adda9
Une suite excellente, avec une fin qui nous ébahi d'étonnement, avec des personnages splendides !

mercredi 6 mai 2015

Le noir est ma couleur, tome 1 : Le pari ~ Olivier Gay



Auteur : Olivier Gay.
Éditions : Rageot.
Genre : Adolescence, Fantastique, Romance.
Année de sortie : 2014.
Nombre de pages : 320.

Synopsis : Adolescents, Alexandre et Manon sont dans la même classe mais s'ignorent. Lui, bad boy séducteur et boxeur, attend avec ses copains au fond que les cours finissent. Elle, est la meilleure élève. La plus secrète aussi. Un jour, pour gagner un pari, Alexandre invite Manon à boire un pot. Au détour d'une ruelle, il la découvre attaquée par une dangereuse créature. Il vient à son secours. Mais qui est vraiment Manon ?

Mon avis : C’est Andréa, avec qui je partage ce blog, qui m’a fait découvrir ce livre. Je regardais sa wish-list, et le titre m’a attirée, donc je suis allée voir le synopsis, et j’ai tout de suite pensé que j’allais adorer, vu que c’est tout à fait mon genre de livre. J’ai beaucoup aimé ce livre, quoique certains clichés m’aient quelque peu dérangée dans ma lecture.

L’histoire est racontée selon deux points de vue : celui de Manon, bonne élève, sérieuse et travailleuse, ainsi qu’Alexandre, bagarreur, mauvais élève et véritable Dom Juan.
Manon est une jeune fille qui est très lucide et qui ne se laisse pas faire, et ces deux qualités sont vraiment assez géniales dans ce livre, je trouve. Elle essaie en permanence de donner le meilleur d’elle-même, et si elle échoue dans un domaine, elle persévère. Elle est très loyale envers sa famille et ses amis, et n’hésite pas à leur porter secours lorsqu’ils sont en danger, au péril de sa vie. Néanmoins, je l’ai trouvée légèrement superficielle, notamment lorsqu’elle se compare à sa sœur, qu’elle trouve plus populaire, plus jolie qu’elle, etc...Bien que cela représente assez bien le mal-être que les adolescents ressentent, j’ai trouvé ça un peu…comment dire…dommage, car ça ne collait pas à la personnalité qu’elle avait, je trouve, et elle ne se rend même pas compte de ses propres qualités, ce qui est assez frustrant. Par contre, le fait qu’elle ait de bonnes notes en travaillant - et j’insiste bien sur le mot « travail » -, était assez intéressant et cela change des héroïnes ou des héros qui, alors qu’ils ne travaillent pas, ont des bonnes notes sans faire d’efforts, ce qui est assez agaçant.

 Alexandre, lui, est quelqu’un de bagarreur et sûr de lui, et malheureusement, sa personnalité fait que ce n’est pas un personnage que j’ai beaucoup apprécié. C’est un peu le cliché du séducteur invétéré, séduisant toutes les filles, le garçon très populaire et, bien sûr, très beau. Tout à fait le genre que, dans la vraie vie, je ne pourrais pas supporter. De plus, ses répliques étaient parfois un peu ridicules, tellement quelquefois que j’en rigolais ! Néanmoins, sa situation familiale m’a fait compatir envers lui, et sa volonté à vouloir se mêler de ce qui ne le regardait pas m’a fait sourire.

« - Quoi, pas de suppliques pour épargner votre vie ?
- Ça changerait quelque chose ?
- Hélas, non.
- Alors, je te crache à la gueule. »

La famille de Manon et Manon elle-même détiennent un lourd secret qui ne doit pas se savoir, et bien qu’on le découvre assez tôt, j’ai beaucoup aimé le concept, qui était inédit. Je n’avais jamais vu ça nulle part, et je dois avouer qu’Olivier Gay a beaucoup d’imagination et de talent, au niveau du fantastique de l’œuvre.


On se retrouve dans un univers assez familier, car l’histoire se déroule en France, à Paris, je crois. Le côté fantastique est très bien travaillé, et les personnages secondaires sont assez sympathiques, même si l’on n’en connaît pas énormément sur eux, au final.

Inès.
adda9
Un livre agréable et rapide à lire, avec quelques clichés dérangeants, mais dont je lirai la suite avec plaisir.