Auteure : Christelle Dabos.
Éditions : Gallimard Jeunesse.
Genre : Romance, Jeunesse, Fantasy.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 560.
Synopsis : Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses
dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la
Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement
compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses
disparitions de personnalités influentes à la cour ? Sont-elles liées aux
secrets qui entourent l’esprit de famille Farouk et son Livre ? Ophélie se
retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des
illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.
Mon avis : Je me languissais
tellement de lire la suite de la saga « La Passer-miroir », après
avoir lu le premier tome qui avait été un véritable coup de cœur, et que je
considère comme un chef-d’œuvre. Le jour de sa sortie, j’ai couru l’acheter, et
je me suis mise à le lire aussitôt. Malgré avoir essayé de le savourer
lentement, pour faire durer le plaisir autant que possible, je n’ai pas
tellement réussi, et je l’ai dévoré en deux ou trois jours.
À
nouveau, on est transporté dans l’univers d’Ophélie et de Thorn, sur le Pôle,
où se trament complots et trahisons. Pour commencer, l’intrigue de ce tome-ci
était très travaillée et plus sombre. Si dans le tome 1, on ressortait
déjà avec de nombreuses questions, ce n’est rien comparé à ce tome-ci,
car lorsque l’on finit sa lecture, on veut absolument avoir la suite afin
de satisfaire notre curiosité.
Dans
le premier tome, Christelle Dabos met en place son univers, la personnalité de
ses personnages, et son style d’écriture nous enchante. Dans le deuxième tome,
sa plume se confirme, toujours aussi belle, prenante et poétique, les
caractères des différents personnages s’affirment, l’univers s’enrichit. On
assiste à une véritable et absolument envoûtante évolution de la saga.
L’opinion
que j’avais de certains personnages a vraiment changée : alors que je
trouvais Farouk détestable dans le tome précédent, l’auteure a réussi à me le
faire apprécier dans ce tome-ci. Je l’ai trouvé assez touchant au final, et je
n’ai pu m’empêcher de compatir avec lui : comment me sentirai-je si je ne
pouvais me souvenir de presque rien, ou alors de façon très éphémère ? J’ai
trouvé que son personnage apportait vraiment quelque chose à ce livre. Il a une
personnalité qui lui est propre, très intrigante et imprévisible. Comme Ophélie,
lorsque je lisais un passage où l’on mentionnait son intervention, je retenais
mon souffle, dans l’attente de ce qui allait se passer...
Archibald,
pour lequel j’avais une opinion assez mitigé, m’a complètement conquise. J’ai
été notamment très touchée par sa situation à la fin, et je trouve qu’il aide
vraiment à sa façon Ophélie dans ce tome, et il s’apparente d’ailleurs pour
elle à un vrai ami. Même la tante Roseline est tombée sous son charme !
Bérénilde
aussi a changé à mes yeux. Alors que dans le premier tome, je la trouvais assez
insupportable, dans celui-ci, je n’ai pu qu’être touchée par son histoire et sa
personnalité plus douce et vraie qu’elle dévoile.
La
famille d’Ophélie va débarquer au Pôle, complètement décalée par rapport aux habitants
de cette arche. Elle est pleine de vie, exubérante et nous met vraiment de
bonne humeur, excepté la Rapporteuse, qui m’a sérieusement irritée, de par sa
personnalité commère, hypocrite et pitoyable.
On
retrouve également l’écharpe d’Ophélie, qui dans ce tome-ci l’aide à de
nombreuses reprises, étonnamment, Gaëlle, d’une aide précieuse vers la fin, et
Renard, pour mon plus grand plaisir.
Passons
aux personnages principaux. Dans un premier temps, Ophélie. Elle prend
clairement de l’aplomb : Ophélie ose dire ce qu’elle pense et ce qu’elle
ressent, n’a pas peur de faire éclater la vérité devant les autres, de leur
ouvrir les yeux. Elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider ses amis,
et j’ai vraiment admiré cette facette de sa personnalité, humaine et touchante.
Thorn,
maintenant. J’adorais déjà ce personnage. Si c’est possible, je crois que je l’aime
encore plus. On découvre petit à petit qui il est vraiment, il se dévoile
lentement mais sûrement. Les passages dans lesquels il apparaît sont beaucoup
plus fréquents, ce qui n’était donc absolument pas pour me déplaire, au
contraire ! Il n’est pas aussi froid qu’il en a l’air, il est sensible au
fond. Certains passages m’ont complètement fait fondre, lorsqu’il était en
présence d’Ophélie, d’autres m’ont effondré, d’autres encore, m’ont laissé mourante
de curiosité. Je ne parlerai pas de la fin, qui m’a complètement fait chavirer.
Sans Thorn, « La Passe-miroir » n’est pas « La Passe-miroir ».
Vous l’aurez compris, c’est mon personnage chouchou (Peut-être avec Archibald
et Ophélie également... ?).
« - Vous voulez régler tous les
problèmes par vous-même, poursuivit-elle d’une voix épaisse, quitte à utiliser
les gens comme des pièces d’échiquier, quitte à vous faire détester du monde
entier.
- Et vous, vous me détestez encore ?
- Je crois que non. Plus maintenant.
- Tant mieux, grommela Thorn entre ses dents. Parce que je ne me suis jamais donné autant de mal pour ne pas être détesté de quelqu’un. »
- Je crois que non. Plus maintenant.
- Tant mieux, grommela Thorn entre ses dents. Parce que je ne me suis jamais donné autant de mal pour ne pas être détesté de quelqu’un. »
La
relation entre Ophélie et Thorn évolue considérablement, dans tous les sens du
terme. J’ai été exaltée à la lecture des passages qu’ils passaient
ensemble, mais je l’ai déjà mentionné un peu plus haut. J’ai été vraiment
satisfaite par la tournure que prennent les évènements, et j’ai hâte de savoir
ce qui va se passer dans le troisième tome.
En
plein milieu du roman se met en place une intrigue policière, car des personnages
du Clairdelune disparaissent. J’ai apprécié chercher en compagnie de l’héroïne
des indices, me poser des questions et essayer de résoudre m’enquête, même si
lorsque l’on nous révèle qui est à l’origine de toutes ces manigances, je ne m’y
attendais absolument pas, et je suis restée bouche bée pendant quelques
minutes.
Pour
finir, on en apprend plus sur la Déchirure, et qui est ce fameux Dieu,
spécialement vers la fin. Une autre intrigue encore plus vaste se met en place,
nous mettant l’eau à la bouche et promet de nous réserver un troisième tome
riche en rebondissements et révélations, tout comme celui-ci.
Inès.
Un deuxième tome à la hauteur du précédent, et même bien plus, qui confirme le coup de cœur phénoménale que j'ai pour cette saga.
J'ai vraiment aimé lire ta critique, elle est très précise sans gâcher une partie, il reste donc de l'intrigue, c'est formidable, chapeau ! Par contre je viens de remarquer que tu as mit: Année de sortie : 2013 ;)
RépondreSupprimerPour ma part, on va peut-être me traiter de folle, mais c'est ce que je fais toujours, je n'ai pas encore lu ce tome. (Sachant de le tome 1 est mon livre préféré) donc je me réjouis, et ton article ne fais qu’agrandir la curiosité !!!
Merci beaucoup, ton compliment me fait vraiment plaisir et m'encourage à continuer mes chroniques !
SupprimerOhlala, merci de m'avoir signalé ça, c'est corrigé ! (;
J'espère que tu l'as lu, il est tellement bien ! Si oui, qu'en as-tu pensé ?
~ Inès
Oh mais de rien ;) Je l'ai fini en 3 soirées, et franchement, je dois dire qu'il est juste incroyable ! Il est même mieux que le tome 1, ce qui veut dire beaucoup pour moi !
SupprimerOui, on a exactement le même avis sur la question ! Je trouve aussi qu'il le surpasse, c'est juste impressionnant de la part de l'auteure !
Supprimer~ Inès
un coup de coeur pour moi aussi :)
RépondreSupprimerHaha, je pense que la plupart des personnes qui l'ont lu partage cet avis ! (:
Supprimer~ Inès