mercredi 25 février 2015

De Sacha à Macha ~ Rachel Hausfater et Yaël Hassan




Auteur : Rachel Hausfater et Yaël Hassan
Éditions : Flammarion
Genre : Jeunesse, Épistolaire
Année de sortie : 2001 (Première parution).
Nombre de pages : 155.

Synopsis : "Il y a quelqu'un?" Derrière son ordinateur, Sacha envoie des e-mails à des destinataires imaginaires, comme autant de bouteilles à la mer. Jusqu'au jour où Macha lui répond. C'est le début d'une bien étrange correspondance, pleine de tâtonnements mais aussi de confidences. Peu à peu, les deux inconnus nouent une véritable @mitié.

Mon avis : C'est un livre que j'avais à lire pour l'école, et j'avais beaucoup de doutes sur le fait que l'histoire puisse me plaire. Néanmoins, lorsque j'ai lu le résumé, plein de promesses, je n'ai pu m'empêcher de le lire, malgré ma lecture en cours. J'ai bien fait. Je l'ai dévoré en un peu plus d'une heure à peine.

Dans ce livre, on suit Sacha et Macha, deux jeunes adolescents qui apprennent à se connaître via leurs ordinateurs, grâce à leur correspondance par mails. Au fil des échanges, il vont passer de simple connaissances à véritables amis, et leur correspondance, si banale était-elle au départ va en devenir presque indispensable, pour chacun d'eux.

Sacha est un personnage auquel je me suis beaucoup attachée, car sa naïveté et sa réserve le rendaient tout simplement...craquant, comme aurait dit Macha. C'est un solitaire, une personne qui fuit les gens, l'amitié, la vie. Il est d'un tempérament calme en apparence, mais plus on avance dans le livre, plus on découvre une personne triste, blessée et désespérément seule, dont la personnalité plus vive ne demande qu'à être révélée. J'aimais beaucoup sa façon de s'exprimer, de parler de sa vie, de la vie en général, et sa façon mystérieuse de répondre aux mails que lui envoyait Macha.

"Tu es la seule personne qui m'ait tendu la main : j'ai besoin que tu me la tiennes encore un peu. Beaucoup. Longtemps. Toujours."

Macha est tout le contraire de Sacha, aussi bien au niveau de ses goûts que de sa personnalité : beaucoup plus bavarde, beaucoup plus joyeuse, beaucoup plus ouverte. Ils ont cependant un aspect de leur personnalité en commun : leur fort caractère. 
J'ai tout de suite apprécié ça chez Macha, car ça rajoutait plus de richesse à son personnage, et l'aidait à tenir tête à Sacha, à le sortir de son mutisme concernant sa vie et ses sentiments. Je me suis beaucoup reconnue en elle, pour certains points, et cela a sûrement contribué au fait que je l'ai beaucoup aimée. 

Le père de Sacha m'a également ému, lorsqu'il est arrivé à un moment donné dans l'histoire, et sa personnalité semblable à celle de Sacha à fait que je ne pouvais que l'aimer. Il était doux, compréhensif mais très renfermé, et son tempérament de père inquiet était très émouvant à lire. 

La plume des auteurs était très simple et très agréable à lire, et était tout simplement parfaite dans ce livre. Le fait que ce soit deux auteurs qui aient écrit l'histoire, et donc un auteur différent pour Sacha et Macha ont aidé à différencier les personnages, et à cerner leurs personnalités respectives.


Inès.

adda9
Un livre simple qui m'a fait passer un doux moment, et dont certains passages m'ont beaucoup marquée et touchée.

dimanche 22 février 2015

14-14.

blog1
Couverture 14-14
Auteur : Silène Edgar et Paul Beorn.
Éditions : Castelmore.
Genre : Jeunesse, Historique.
Année de sortie : 2014.
Nombre de pages : 349.

Résumé : Adrien et Hadrien ont treize ans et habitent tous les deux en Picardie. Ils ont les mêmes préoccupations : l’école, la famille, les filles…
Une seule chose les sépare : Adrien vit en 2014 et Hadrien en 1914. Grâce à une boîte aux lettres mystérieuse, les deux adolescents vont s’échanger du courrier et devenir amis.
Mais la Grande Guerre est sur le point d’éclater pour Hadrien et leur correspondance pourrait bien s’interrompre de façon dramatique…

Mon avis : Ce livre me faisait beaucoup envie de par son résumé et par la jolie couverture qui évoquaient tous les deux beaucoup de choses. L’ayant eu à Noël, j’ai rapidement lu ce livre qui parle d’une amitié très forte qui va se nouer entre deux garçons d’une époque différente.

Sachant déjà de quoi le livre va un peu parler, je me demandais comment les deux garçons d’une époque différente allaient entamer une correspondance. Eh bien, bien que les circonstances restent assez « magiques » et particulières, on saura à la fin que c’est grâce à une certaine personne que tout cela a pu avoir lieu.

Bien que leur correspondance ait commencée par des vantardises de la part de chacun et des « moi je suis le plus fort en classe, moi je sors avec telle », leur amitié va réellement commencer quand ils vont décider d’être honnêtes l’un envers l’autre et de se confier. Ils vont apprendre à se faire confiance, s’aider mutuellement, se découvrir… Les liens qui vont les unir sont vraiment magnifiques, ce qui rend leur amitié magique.

Ils sont pourtant assez différents, avec des problèmes différents, ne vivant pas à la même époque. Hadrien vit en 1914. La guerre approche, mais il ne le sait pas encore. Ce qu’il veut lui, c’est être ingénieur et partit étudier au petit lycée. Mais son père n’est pas d’accord, insistant sur le fait qu’un homme est fait pour cultiver la terre. Il est très appliqué, très à cheval sur l’école car il veut à tout prix réussir. Il n’est pas très riche mais il vit à peu près confortablement. Il n’a pas de problèmes de cœur contrairement à Adrien car il a sa Simone. Adrien, lui a problèmes d’ordres très différents. Sa meilleure amie Marion sort à présent avec quelqu’un d’autre alors qu’il l’aime. Il laisse alors tomber l’école, ne travaille plus, ne fait plus aucun effort, il frôle même le redoublement. Vivant à des époques différentes, Adrien et Hadrien n’ont pas le même genre de problèmes, de préoccupations. Mais ils arrivent quand même à s’aider mutuellement malgré tout cela.

Ce que j’ai un peu regretté, c’est que le roman ne soit pas à 100% épistolaire. Même s’il fallait bien nous expliquer les débuts de cette fameuse correspondance et l’aboutissement de celle-ci, il n’était composé qu’à peine de 1/10 de leurs lettres, ce qui n’était pas beaucoup, pas assez.

Ce livre a su nous démontrer que, qu’elles que soient nos différences, on peut apprendre à devenir amis et à se faire confiance même si cela peut prendre du temps. Et le fait qu’Adrien ait réussi à sauver la petite sœur d’Hadrien, l’ait aidé à vivre plus longtemps et à échapper à la guerre est un très beau geste, ils se sont beaucoup apportés.
adda9
Une lecture simple mais touchante avec des personnages attachants, je le recommande vraiment !

- Andréa.

vendredi 20 février 2015

Gone, tome 1.

blog1
Auteur : Michael Grant.
Éditions : Pocket Jeunesse.
Genre : Jeunesse, Fantastique.
Année de sortie : 2012 pour l'édition lue.
Nombre de pages : 665.

Résumé : Tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser... Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence !

Mon avis : Cela faisait longtemps que ce livre traînait dans ma PAL car je n’avais jamais la force de lire ce petit pavé. Mais finalement, j’ai réussi à engloutir ces six cent pages au bout de deux jours, ne pouvant me résoudre lâcher ce concentré d’aventure.

Dès que je suis entrée dans ce livre, l’univers m’a beaucoup fait penser à Under the Dome (c’est une série), le fait que toutes les personnes ayant plus de quinze ans disparaissent et l’étrange paroi qui est subitement apparue installent tout de suite une atmosphère très mystérieuse et terrifiante.

Le livre était long, du coup, comme les petits pavés, si on n’entre pas dedans tout de suite, la lecture va nous paraître beaucoup plus longue. Dans mon cas, j’ai accroché dès les premières pages. La situation est mise en place rapidement même si elle continue de se développer au fur et à mesure du livre.

J’ai bien aimé Sam. Le fait qu’il constitue un des points importants de l’histoire est normal vue qu’il est introduit dès le début et qu’il a l’air d’en savoir un peu plus que les autres. J’ai bien aimé son caractère, et d’un autre côté non. Il prend souvent des responsabilités, et quand, par la suite, on compte sur lui, il ne veut plus les endosser. Mais en général, il a vraiment joué un bon rôle pour tous ses enfants désespérés de revoir leurs parents.

Astrid aussi je l’ai bien aimée. Même si je n’avais pas de très bons à priori sur elle au début, elle a finalement été un personnage sympathique, à la fois intelligente et courageuse.

La situation dans laquelle ils se trouvent n’est pas du tout facile, il n’y a plus d’adulte, ils sont coupés du reste du monde, ils seront bientôt en manque de vivre… Il fallait rapidement s’organiser et avoir un « leader » qui prenait les décisions importantes. J’admire vraiment la façon remarquable de comment ils ont pris les choses en mains, et rapidement.

J’ai adoré Caine également. Même si dès le début, on ne le sent pas (il arrive tout d’un coup, présente un discours quasi parfait qui redonne espoir et se propose pour gérer la ville), il va quand même faire régner un certain ordre dans la ville. Mais il est également avide de pouvoir et possède un ego surdimensionné. Pour un garçon de quatorze ans, c’est déjà beaucoup trop haha.

Diana m’a beaucoup perturbée. Même si c’est un personnage secondaire, j’ai porté beaucoup d’attention sur elle car je la trouvais intéressante. Mais je n’arrivais pas à la cerner et elle était très déroutante dans tout ce qu’elle faisait.

Une autre chose que je n’ai pas encore précisée : les pouvoirs. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, en plus des personnages de plus de quinze ans qui ont disparu et la paroi qui est apparue. Certains enfants –appelés « les dégénérés »- ont développé certains pouvoirs comme par exemple un jet de lumière brûlant qui « sort » des mains, une super rapidité ou encore pouvoir se téléporter. C’est un point crucial qui permettra aux héros de faire et de vaincre bien des choses…

La fin est super, je l’ai beaucoup aimée, même si certaines questions pas encore élucidées, le point positif est que l’on sait au moins qui est à l’origine de la disparition des personnes âgées de plus de quinze ans mais on ne sait pas pourquoi et comment cette personne a pu le faire (ce qui revient à l’explication de pourquoi ils ont des pouvoirs).

En résumé, c’était une très bonne lecture et une aventure intéressante. Je me replongerai bientôt avec plaisir dans le second tome de la saga pour retrouver tous nos personnages et en savoir plus !

- Andréa.