Auteur : Cayle Kluver.
Éditions : Le Masque.
Genre : Adolscence, Fantastique, Romance.
Année de sortie : 2011 - 2012 - 2013.
Nombre de pages : 454 - 479 - 439
Synopsis du tome 1 : À la perspective
d’épouser l’homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume
d’Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu’on lui impose un
destin dont elle ne veut pas.
Lorsque
Narian, séduisant et mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de
Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux
désirs d’Alera menacent alors de détruire le royaume.
La
découverte du secret de Narian va plonger Alera dans un monde terrifiant de
complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Alera, désemparée,
ne sait plus que croire, ni à qui elle peut encore faire confiance.
Mon avis : J’avais très peu entendu parler de ce livre, et le résumé du
premier tome me branchait plutôt pas mal. Résultat : au final, je les ai
tous lus !
Cette trilogie met en scène Alera, une
jeune princesse qui se voit contrainte de choisir entre le cœur et la raison.
Son père, le roi, voudrait qu’elle épouse Steldor, un jeune homme prometteur,
fils du dirigeant de l’armée du royaume, mais elle va faire la rencontre de
Narian, aussi beau qu’intelligent, mais cependant originaire du royaume de
Cokiri, le royaume ennemi.
Je dois tout d’abord préciser d’entrée
de jeu que l’héroïne principale est tout bonnement insupportable. Voilà, c’est
dit. Elle est irréfléchie, égoïste, presque inutile à l’histoire, et je vais m’arrêter
là, car la liste est bien trop longue.
J’en suis même venue à me demander ce
que les personnages lui trouvaient, comme Narian par exemple, et l’auteure la louait
pour des qualités qui, pour moi, n’étaient absolument pas présentes. Alera n’assumait
pas la plupart de ses actes, et elle se retrouvait parfois dans des situations
plus qu’irritante pour moi, la lectrice. J’avais envie de la gifler en
permanence, car ses actes n’étaient quasiment jamais bien justifiés, et étaient
d’une sottise grotesque. Elle est décrite comme ayant un fort caractère, ce que
je n’ai absolument pas compris, vu qu’il n’y avait aucune trace de ce trait de
personnalité dans cette œuvre. Les seules rares fois où je l’ai vu tenir tête à
une personne, elle regrettait ensuite terriblement son acte, ce qui en devient
vraiment très agaçant.
Je vais passer à d’autres personnages,
car je ne souhaite pas m’appesantir sur l’héroïne principale, que, comme vous l’aurez
compris, j’ai détesté. Heureusement que dans une trilogie, on rencontre
beaucoup de personnages, car sinon, je n’aurais absolument pas continué cette
saga.
« Nos cœurs ne sont pas toujours les meilleurs conseillers et il ne faut pas toujours compter sur eux. »
On fait aussi la rencontre de Narian,
donc, qui est assez mystérieux dès le départ, et dégage une aura de puissance
inexplicable. On veut tout de suite en savoir plus, et découvrir qui il est, ce
qu’il est venu faire à Hythanica, et on le découvre au fur et à mesure, en même
temps qu’Alera. C’est un personnage passionnant, dont j’ai beaucoup aimé le
caractère assez sombre, au final.
On découvre aussi Steldor, l’homme
auquel elle est promise par son père et, au début, il est clairement
détestable. On a envie de rentrer dans le livre pour lui faire la morale, et
lui ouvrir les yeux, et petit à petit, grâce à l’amour, il se transforme pour
au final devenir un vaillant soldat, loyal et très attachant, alors qu’au
début, il était colérique, narcissique et égocentrique. Sur ce coup-là, Cayla Kluver a vraiment fait
fort, car la transformation est vraiment très surprenante. Steldor est l’un des
personnages que j’ai préférés, avec son père Cannan.
Cannan est tout simplement le soldat
parfait, et se révèle être aussi un père et un conseiller exemplaire. On a l’impression
que, d’un claquement de doigts, il peut tout régler, et qu’il va tout arranger.
Au début, on le voit comme un homme autoritaire et sévère, mais sous cette
carapace se cache un homme sensible et juste.
La sœur d’Alera est un personnage très
rafraichissant dans l’histoire, elle est gaie et toujours très vive. Cependant,
je trouve qu’elle se rangeait un peu trop facilement de l’avis de ses parents,
ce qui s’avère parfois un peu décevant.
Les royaumes qui nous sont décrits sont
très réalistes, et on se voit très bien dedans, ce qui rend l’histoire d’autant
plus palpitante. On est complètement immergé dans leur monde, leurs coutumes,
et c’était un réel plaisir à lire. La trilogie en elle-même est riche en émotions,
et tous les personnages excepté l’héroïne apportent tous leur petite touche de
singularité à la saga, donnant ainsi un petit mélange très sympathique.
Inès.
Une héroïne détestable mais une saga formidable avec des personnages secondaires qui rendent cette trilogie mémorable.