Auteur : Benjamin Alire Saenz.
Éditions : Pocket Jeunesse.
Genre : Adolescence.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 359.
Synopsis : Ari,
quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en
prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a
priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces
relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un
pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et
découvrir les secrets de l'univers.
Mon avis : J’attendais ce livre
depuis tellement longtemps, et le nombre d’avis positifs m’a fait trépigner d’impatience !
Maintenant, je comprends parfaitement pourquoi les avis sont aussi bons,
et il a intégré mes livres préférés.
Dans
ce roman, on suit le point de vue d’Ari, qui est souvent en colère, contre lui,
contre ce qui l’entoure, et qui ne comprends pas forcément pourquoi. Il ne
cherche pas à s’intégrer et à avoir des amis, mais se sent plutôt solitaire,
jusqu’au jour où il rencontre Dante, tout le contraire de lui : joyeux,
expressif, bavard, et j’en passe.
Ari
et Dante sont des garçons dans lesquels n’importe quel adolescent peut se
retrouver ne serait-ce qu'un peu, ou trouver quelque chose, selon moi. Ils sont dépeints avec
tellement de réalisme, de beauté, que l’on voudrait les rencontrer, rentrer
dans l’histoire et leur parler. Chacun à leur façon, ils sont formidables. Pour
leurs caractères, bien que complètement différents, on s’attache à eux, à leur
façon de penser. Ils sont tellement vivants, l’histoire qu’ils ont en commun et
leurs histoires respectives sont tellement touchantes, tellement inexplicablement
remplies d’émotions, qu’on en vient aux larmes, mais pas forcément de
tristesse, aussi de joie, d’émotion, ou pour tout simplement un petit quelque
chose qui nous émeut profondément.
Ari
a des difficultés de communication avec son père qui depuis être rentré de la guerre
n’est plus le même, hanté par les souvenirs de celle-ci. Il est fidèle,
attachant, tellement humain, et en quête de lui-même. Le suivre au long de sa
quête pour se trouver était à la fois très bouleversant, mais aussi tellement
réel : chaque adolescent passe par une période où il se cherche, et Ari m’a
fait ressentir ceci.
« Je me suis dit que les poèmes
étaient comme les gens. On en comprend certains immédiatement, d'autres jamais. »
Dante,
lui, a égayé l’œuvre en compagnie d’Ari,
avec ses répliques, sa façon de parler, et sa façon d’être. Il m’a fait rire,
sourire, pleurer. Comme Ari, je me répète, il était vraiment humain, et il
était avant et plus que tout courageux. Il ne fuyait jamais, savait qui il
était, l’assumait complètement, envers et contre tout, et c’est quelque chose
qu’on ne peut qu’admirer chez lui.
Les
deux personnages principaux se complètent, se portent vers le haut, et ensemble
malgré leurs différences, ils se sentent bien, eux-mêmes, n’ont pas peur de dévoiler
ce qu’il pense.
Leurs
parents aussi jouaient un rôle très important dans l’histoire, et je les ai
tous trouvés absolument merveilleux. Ils n’avaient certes pas la même façon d’éduquer
leurs enfants, certes des opinions différents, mais je les ai trouvés
merveilleux, dans leur façon d’être parents. Certains étaient plus expressifs
que d’autres ou un plus compréhensifs, mais ils aimaient tous leurs enfants d’un
amour si fort et si beau, qui se voyaient au travers de toutes leurs répliques
ou leurs gestes.
Inès.
Je n'ai qu'une seule chose à dire : partez vous aussi à la découverte des secrets de l'univers en compagnie d'Ari et Dante.
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