



Auteure : Kerstin Gier
Éditions : Milan, collection Macadam
Genre : Jeunesse, Fantastique
Année de sortie : 2001
Nombre de pages : 352 - 384 - 425
Synopsis du tome 1 : Gwendolyn est une lycéenne comme les autres. Bon,
d'accord, elle voit des fantômes dans les couloirs de son lycée, mais d'abord
elle n'en voit qu'un, et puis personne n'est parfait. Pour le reste, c'est le
grand ordinaire, avec des profs barbants, une mère exigeante, des frères et
sœurs casse-pieds... Mais lorsqu'elle se retrouve soudain projetée au début du
siècle dernier, Gwendolyn panique. Ça ne dure pas très longtemps, mais quand
même ! Elle qui se croyait banale s'avère être marquée du sceau des veilleurs
du temps. De ceux qui voyagent à travers les âges pour accomplir de
mystérieuses missions. De quoi sortir du train-train quotidien...
Elle est le Rubis, la
douzième, l'ultime voyageuse.
Avec elle, le Cercle
est refermé, le secret révélé.
Un secret qui remonte
à la nuit des temps.
Mon avis :
Ayant regardé le film « Rouge Rubis » pendant les vacances et étant
complètement tombée sous le charme des personnages (notamment de Gideon…ah !),
j’ai eu l’irrépressible envie de lire les livres. Je me suis empressée de les
acquérir, et je les ai lu en trois jours tout pile, un vrai régal !
Dans ce livre, on suit Gwendolyn, qui
mène une vie banale de lycéenne, jusqu’au jour où elle apprend qu’elle possède
le gène qui fait d’elle le Rubis, la douzième et dernière voyageuse dans le
temps ! Le problème est cependant que toute sa famille – elle y comprit – croyait
que celle qui devait hériter de ce gène était sa cousine Charlotte, préparée
dès son plus jeune âge pour cela.
J’avoue qu’au début, on prend un peu en
pitié le personnage de Charlotte, parce que, à cause du gène qu’elle était
censée avoir, elle est passée à côté d’une partie de son enfance et de son
adolescence ; elle n’a pas pu fréquenter beaucoup de personnes, s’amuser,
faire toutes sortes de choses que l’on fait étant enfant, car elle était
scrupuleusement préparée au jour où son don se manifesterait. Elle a donc suivi
bon nombre de cours (latin, chant, danse, escrime, arts martiaux…) et lorsque l’on
apprend que tout cela est inutile, forcément, on se dit que c’est vraiment
du gâchis. Cependant, l’auteure nous dresse d’elle un portrait assez antipathique
qui permet de ne pas vraiment s’apitoyer sur son sort, et qui fait passer les
choses plus facilement. Mais le dernier tome « Vert Émeraude » nous
fait comprendre que si cette fille est aussi méchante envers Gwendolyn, c’est
peut-être parce qu’elle l’envie, et qu’elle a tout perdu, lorsqu’il s’est avéré
qu’elle n’était pas porteuse du gène. Sa
mère n’aide pas beaucoup non plus à apprécier le personnage : elle est
surprotectrice à un point très agaçant, langue de vipère, geignarde…ce qui ne
donne pas envie d’emphatiser avec Charlotte, vu qu’elles sont souvent associées.
Elle faisait un personnage de peste parfaite, qui ajoutait un peu de tragédie à
l’histoire.
Maintenant, parlons de Gwendolyn, notre personnage principal.
C’est une fille entière, vraiment sympa, que j’ai appréciée dès le début. Je n’aurais
par contre peut-être pas dû regarder le film avant de lire les livres, parce
que, dans le film, elle a la langue bien pendue ! Dans le livre, elle est
plus nuancée, et dit un peu moins ce qu’elle pense, et pour ça, j’ai été un peu
déçue.
Lorsqu’elle apprend qu’elle est porteuse du don,
Gwendolyn voit plutôt ça comme un gros fardeau, qu’elle va devoir traîner, et
qui va affecter aussi bien sa vie publique que privée. Elle n’est absolument
pas préparée pour ça, et c’est très intéressant de la voir évoluer avec ce poids
sur ses épaules, qui peut se révéler très dangereux, selon l’époque où elle atterrit.
Il faut qu’elle fasse attention à ne pas se faire remarquer lors de ses
voyages, et pour ça, elle doit s’habituer aux us et aux coutumes des
différentes époques. Bien sûr, on va vite s’apercevoir, comme notre héroïne,
que ce n’est pas toujours facile de s’adapter à ce qui nous entoure. Heureusement
que Gideon est là pour la guider !
On va donc la voir évoluer,
gagner en confiance en elle et en maturité…ou pas selon les moments, et suivre
ses déboires. J’ai beaucoup aimé les pensées qu’elle formulait, qui m’ont fait
beaucoup rire par certains moments, et qui rajoutait une belle petite note d’humour
à l’histoire !
« — James, est-ce que tu as déjà embrassé une fille ?
— Pardon ?
— Est-ce que tu as déjà embrassé ?
— Ce n’est pas convenable de parler ainsi, miss Gwendolyn.
— Alors, tu n’as jamais embrassé ?
— Je suis un homme, dit James.
— Qu’est-ce que c’est que cette réponse ? »
— Pardon ?
— Est-ce que tu as déjà embrassé ?
— Ce n’est pas convenable de parler ainsi, miss Gwendolyn.
— Alors, tu n’as jamais embrassé ?
— Je suis un homme, dit James.
— Qu’est-ce que c’est que cette réponse ? »
Sa meilleure amie
Leslie était également un pilier de l’histoire, qui l’aidait dans ses
recherches pour comprendre ce qu’elle était, ce qu’elle vivait et les mystères
qu’on lui cachait. Sa jovialité, son enthousiasme et sa loyauté à toutes
épreuves remontait le moral de Gwendolyn et l’aidait à passer outre certains
obstacles.
James et les autres
esprits dont le fameux Xemerius que j’ai indubitablement adoré étaient très
intéressants, et le fait que seule Gwendolyn les voit rendait la chose très
drôle. Ils étaient chacun authentique, et aidaient notre héroïne chacun à leur
façon, lui rendant parfois une fière chandelle.
Passons donc à Gideon. Gideon est décrit dès le début
comme parfait, mais pas d’une perfection semblable à celle du stéréotype
masculin actuel, mais le stéréotype masculin ancien. C’est ce qui apporte beaucoup de charme à l’histoire et change
des autres livres que l’on peut lire. Il m’a tout de suite plu, bien que ses
préjugés m’aient parfois agacée. Gwendolyn et lui se complétaient, et elle lui faisait
parfois ouvrir les yeux sur certaines choses, certaines personnes qui
essayaient de les manipuler. Gideon n’a pas un caractère facile, et Gwendolyn
ne sait pas trop quoi penser de lui, au début. Il peut se révéler aussi aimable
que détestable, ce qui rajoutait un peu de complexité à l’histoire. Au fur et à
mesure, il se révèle à Gwendolyn et se décoince, perd un peu ses idées préconçues.
« — Peut-il vraiment lire les pensées ? chuchotai-je.
— Le laquais ? chuchota Gideon en retour. J’espère que non. J’étais juste en train de me dire qu’il avait l’air d’une belette. »
— Le laquais ? chuchota Gideon en retour. J’espère que non. J’étais juste en train de me dire qu’il avait l’air d’une belette. »
Le sujet des voyages dans le temps était
très bien abordé, et les époques très bien décrites. Chaque voyage était
agréable à suivre, et nous transportait littéralement dans l’époque choisie par
l’auteure. Je n’ai eu aucun mal à m’imaginer l’environnement qui m’était
décrit, et c’est avec plaisir que je me plongeais dans les aventures de
Gwendolyn et Gideon.
Inès.
Une saga originale qui m'a fait voyager à travers les époques, et dont les personnages sont renversants !
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